Le développement pendant l’enfance est influencé par de nombreux facteurs, desquels la santé, l’alimentation et l’éducation jouent un rôle primordial à moyen comme à long terme. La santé et la nutrition sont intrinsèquement liées, l’accès à une nutrition de qualité étant une base essentielle pour un bon développement. Le lien entre l’alimentation et l’éducation est tout aussi central, chacune étant influencée par l’autre.
Les fragilités sécuritaires, sanitaires ou climatiques de ces dernières années ont dressé un tableau très sombre de la situation alimentaire mondiale. Selon le Programme Alimentaire Mondial (PAM), en 2021, 140 millions de personnes souffrent de faim aigüe dans le monde ; 276 millions s’acheminent vers une situation de famine, et les dernières estimations liées à la guerre ukrainienne font état de 323 millions désormais, soit plus de 4 fois la population de la France.
Nous apportons notre soutien à des projets visant l’éducation à l’hygiène et à la nutrition. Nous investissons également dans la formation de professionnels de la santé, ainsi que dans des campagnes d’information et de prévention. Certains de nos programmes incluent des distributions de repas et de compléments nutritionnels, contribuant ainsi à améliorer la santé et le bien-être des enfants que nous soutenons.
L’accès à la nutrition et la lutte contre la faim constituent un tremplin pour faire progresser l’éducation, en particulier la présence en classe et la réussite scolaire. La lutte contre le retard de croissance et les carences en micronutriments, comme le fer ou l’iode, améliore l’attention en classe ainsi que l’apprentissage, et augmente donc les chances d’achever les cycles scolaires. De plus, les enfants moins touchés par le retard de croissance, dû principalement à des lacunes nutritives, au cours de leurs premières années de vie obtiennent des résultats supérieurs aux évaluations cognitives et physiques.
L’accès à une éducation de qualité est souvent considéré comme un catalyseur, permettant d’avoir une influence et un impact sur d’autres priorités de développement, comme par exemple l’éradication de la pauvreté, l’égalité entre les sexes ou l’accès à un emploi décent. Mais l’éducation a aussi un rôle positif dans d’autres objectifs de développement comme la lutte contre la faim et l’accès à la santé. En effet, l’éducation est associée à de meilleurs résultats en matière d’alimentation. Une étude menée par « The International Food Policy Research Institute » en 2017 a mis en évidence que les enfants dont les mères avaient suivi un enseignement secondaire de qualité étaient susceptibles d’être nettement mieux nourris. L’éducation nutritionnelle est un thème qui doit être abordé dès l’école pour aider les enfants à comprendre les besoin de leurs corps en matière de nourriture. De plus l’éducation, au travers du partage de bonnes pratiques en santé, comme en alimentation pour les parents, a des résultats très positifs sur les améliorations de condition de vie de leurs enfants.
Parce qu’un estomac vide n’apprend pas et que la faim freine l’apprentissage, nous finançons plusieurs cantines scolaires.
En offrant un repas complet et gratuit à chaque enfant scolarisé, nous poussons les parents les plus démunis à envoyer leurs enfants à l’école.
En Egypte, notre partenaire AHEED (Association de La Haute-Égypte pour l’Éducation et le Développement) gère des écoles dans des communautés isolées aux alentours de Minia et Assiout. Certaines de ces communautés sont abandonnées des services publics et les écoles de l’AHEED font aussi office de poste de santé pour la zone. En début d’année scolaire, tous les enfants scolarisés dans les écoles de l’AHEED participent à une évaluation de santé ainsi qu’à des mesures de poids et de tailles utilisées pour identifier les enfants en situation de retard de croissance. Une analyse de sang puis des repas journaliers à l’école, ainsi que des distributions de médicaments et compléments si cela est nécessaire, sont faits pour les enfants en situation de malnutrition.Dans les écoles de l’AHEED, se sont aussi constitués des groupes d’apprentissage par les pairs, « d’enfant à enfant » où des groupes d’élèves sont formés sur des thèmes de santé et de nutrition. Ces enfants partagent ensuite leurs connaissances avec leurs camarades au travers de campagnes de sensibilisation et d’information. Les groupes de ces écoles ont aussi participé à la préparation des repas pour les enfants bénéficiaires des activités d’été.
Notre partenaire équatorien, l’INEPE (Institut d’Investigation, d’Education et de Promotion Populaire d’Equateur) gère une école dans un quartier excentré de Quito, la capitale du pays.
Pour l’alimentation de la cantine scolaire, l’INEPE a développé l’utilisation d’un potager local. Notre partenaire avait identifié en 2017 un besoin de formation pour l’équipe s’occupant de la préparation d’aliments de la cantine. Nous avons donc, au travers du plan de renforcement de capacités, financé la réalisation d’ateliers de formations sur la préparation d’aliments sains.
MAEECHA, Mouvement Associatif pour l’Education et l’Egalité des Chances – notre partenaire comorien – se bat pour donner la chance aux familles les plus démunies d’envoyer leurs enfants à l’école dès la maternelle. Dans le Nyumakele ou sur l’ile d’Anjouan, l’association participe aussi au développement des établissements publics primaires. À ce titre, MAEECHA a ouvert une cantine au sein de deux écoles publiques et de son école communautaire. La nourriture est distribuée deux fois par semaine, en attendant de passer à un repas quotidien les jours de classe.
Reconnue d'utilité publique, PARTAGE est une association de solidarité internationale fondée en 1973.
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